Notre route se poursuit en direction de San Carlos de Bariloche. Normalement, une nouvelle tente devrait nous attendre là bas. On quitte El Bolson sous un beau soleil, pédalant sur l’agréable asphalte de la route 40. Toujours un oeil dans le rétro, les camions et autocars ne prennent que trop rarement le temps de se déporter pour nous doubler. La route serpente en fond de vallée, on se réjoui d’une descente pour suer ensuite dans la montée qui inévitablement se présente. A Villa Mascardi, on s’échappe de la route 40 pour remonter une vallée jusqu’au Cerro Tronador. Le sens de circulation est alterné dans la journée sur cette portion de 30km, nous obligeant à décoller à 7h du matin. Réveil difficile et matinal, il nous faut bien deux heures tous les matins pour plier. Les nuages présents nous privent d’un lever de soleil sur les sommets. On aperçoit enfin le Cerro Tronador, sommet dont le nom provient du bruit de tonnerre qui résonne dans toute la vallée lorsque les séracs tombent. On pose alors les vélos le temps d’une ballade sur le Cerro Volcanico, majoritairement en forêt, qui nous emmène quelques 1000m plus haut sur le sommet du volcan. Plus de végétation, le sommet est un gros tas de gravier de pierre ponce. Pour atteindre le sommet, il faut franchir la frontière entre le Chili et l’Argentine, symbolisée par une balise, et, malédiction, les premiers pas de l’autre côté se font sous une pluie battante. Les nuages viennent se planter sur le sommet, nous privant de la vue. Décidément, le Chili nous en veut… On fuit la pluie, courant se réfugier de l’autre côté de la frontière où le vent argentin nous gèle, puis à l’abri dans la forêt plus bas.
Le lendemain pour le retour nous devons attendre 16h avant de prendre la route… on savait qu’on allait pas se coucher tôt, car la route jusqu’au prochain endroit ou on pourra dormir est longue, et c’est là que le pneu qu’on avait changé il y a un mois décide de rendre l’âme. Réparation obligatoire, on plantera la tente à 2h du matin… Une dernière journée de vélo et nous voilà à San Carlos de Bariloche. Quelques jours de repos dans une auberge, un peu de patience à la poste afin de récupérer la nouvelle tente, et nous voila prêts à poursuivre notre chemin.
Bonne fête,Jérémie….
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vous avez de la chance d’être ailleurs ,loin de nos discours pré presidentiels!!!!
Bisous
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