Notre périple nous emmène maintenant vers Villa Cerro Castillo, située au pied du Cerro Castillo, le « Fitz Roy » chilien. Le lac General Carrera, que l’on longe encore un moment, est resplendissant sous le soleil, bienvenu après les derniers jours de pluie. On retrouve également les montées, toujours sèches et raides, mais heureusement pour nous pas très longues. La route serpente entre les lacs et les sommets, et passe un col qui nous permet d’atteindre le Rio Ibanez, que l’on suit jusqu’à Villa Cerro Castillo. La piste, très bonne pendant un moment, redevient franchement moins accueillante sur la fin. Pour éviter la circulation, on s’échappe sur une route secondaire, mais la qualité de cette route est encore plus douteuse que la Carretera; des gros cailloux roulent sous les roues, la terre est meuble et il faut souvent pousser les vélos à deux dans les montées… Grosse journée d’efforts, qui se fini tout de même avec une superbe vue sur le Cerro Castillo, récompense pour toute l’énergie dépensée.
Après deux jours de repos a Villa Cerro Castillo, on redécouvre le plaisir de rouler sur l’asphalte, toujours passant d’une vallée à une autre, les paysages changeant au gré des coups de pédale. Le soleil nous tient compagnie, accompagné de son armada de nuages. Sans pluie, ce qui n’est pas pour nous déplaire. Avec le goudron, on se débarrasse des graviers qui secouent, font glisser, déraper, des nids-de-poule, de la tôle ondulée créée par le passage des voitures et qui est une horreur à rouler, mais on perd aussi une partie de ce qui faisait le charme de la Carretera; une petite route peu fréquentée, sur laquelle on se sent bien souvent loin de tout et seuls au monde, si ce n’est les quelques estancias installées au bord de la route. La route a bien évolué depuis les premiers kilomètres d’une piste étroite taillée dans la falaise au dessus du Lago O’Higgins, qui s’élargit et s’aplanit plus on monte vers le nord, pour faciliter la circulation des gens, des camions et des bus à touristes, toujours plus nombreux, dans un paysage qui s’urbanise.
On quitte les montagnes en descendant vers Coyhaique, on retrouve la plaine et le vent pour les 50 derniers kilomètres avant la ville; changement brutal, on perd la beauté des montagnes couvertes de glaciers et leur effet paravent; on avait presque oublié ce que c’était de se battre contre Eole. On savoure quand même la présence du soleil, à priori la suite s’annonce plutôt humide…
Magnifiques photos
Mad est souvent devant.
T’arrives pas à suivre Jé ?
Bises
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Il traine, il traine… En plus il promène des kilos de farine, ça aide pas!
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Yo les aventuriers!
Ils faut que vous passiez par VALPARAISO au Chili !
A ce qu’il parait c’est une petite ville supe sympa. 😉
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Following you from North Carolina, Madeleine! Bisous de la par de ta cousin, Laetitia
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Good to hear from you! On avance pas bien vite, mais on arrivera peut-être à se retrouver quelque part?
Bises
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Let’s hope!!
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