Le voyage vers le nord continue. On quitte Rio Grande sous un ciel couvert, pour 80km sur la route 3 en direction de San Sebastian. Les derniers kilomètres sur cette route normalement. C’est plat, c’est long, et y’a rien à voir… Juste la pampa, immense, une grande plaine tout en ocres et gris, figée et battue par le vent. Le détail laisse voir quelques fleurs qui exposent timidement leurs couleurs; c’est le printemps. A San Sebastian, on passe le poste de frontière coté Argentin. Puis une piste de 16km, avec un gros vent de face encore, dans un bout de terre entre les deux postes de frontière peuplés par les moutons qui se promènent tranquillement, en attendant leur heure. On ne peut passer aucun fruit ou légume frais. Juste après la frontière, on apprend dans un hôtel qu’il n’y a rien à manger jusqu’à Porvenir (150km), endroit d’ou l’on prend le bateau pour Punta Arenas. On négocie des provisions directement dans la cuisine de l’hôtel. On calcule les rations, on pense mettre 3 jours pour y aller, mais on est un peu juste en bouffe.
Première journée, 50km avec un vent de face. Difficile. On demande à une estancia si on peut planter la tente pour la nuit, le mec, super gentil, nous ouvre une petite maison/dortoirs qu’il doit utiliser pour ses employés. Nous voilà près d’un poêle bien chaud, c’est le top ! La maison ressemble à une vieille maison comme dans les westerns, toute en bois peint avec de grandes fenêtres qui donnent sur la pampa. Le vent souffle fort dehors et fait siffler les murs, on savoure encore plus le confort du poêle et des murs.
Le lendemain, petit détour de 30km pour aller voir les manchots royaux de Bahia Inutil, c’est pas tous les jours qu’on peut voir ces bestioles. On reprend la direction de Porvenir, impossible de rouler avec ce vent de face, on est à 5km/h, en plus la piste secoue et fait mal partout. On fait finalement signe à un 4×4, qui nous emmène à destination. C’est vachement plus facile !
Porvenir, bivouac au bord du détroit de Magellan, et puis ferry pour traverser le détroit et rejoindre Punta Arenas. On reste 2 jours, on a besoin de faire le plein d’énergie (et le plein de bouffe, à priori c’est à nouveau le grand vide sur les prochains 250km).
On va être chargés pour repartir !!
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We left Rio Grande with a cloudy sky, for the next 80km to San Sebastian through the pampa, this wide, grey and ocher, still and windy plain.A few flowers show their colors, witnesses of the spring…
We crossed the Argentinean border in San Sebastian, then followed a gravel road through a sheep populated stripe of land between the border crossings. We cannot enter Chile with any fruct, cheese or veggie and were hoping on a store on the Chilean side of the border, but there is nothing until Porvenir, 150km ahead. We are a bit short on food supplies, but we could buy some groceries in a little hostel by the border crossing, we’ll have to be cautious for the next days… that should make for three days.
First day, difficult 50km of wind-facing riding. We asked and estancia for the permission to plant our tent for the night, the super nice guy opened for us the door of a little western movies style house, with painted wood walls and a big fire place in the center; the sound of the howling wind, when sitted, tired after a long day, by the fire, gives you a feeling of the highest comfort.
Second day, little 30km detour to go to see the King Penguins of Bahia Inutil, worth it, the viewing of King Penguins is not something you experience everyday! Then back on our way to Porvenir, with that always strong facing wind, we are riding hardly at 5km/h; with our low food supplies, we decided to hich-hike our way to Porvenir. Way easier!
Porvenir. We camped on the shore of the strait of Magellan, and the next day took the ferry boat to Punta Arenas where we stayed for two days to find some rest and food before heading to Puerto Natales, 250km ahead. We’re gonna be heavily loaded!
Trop Cool !
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J’étais pas loguer ….
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À voir la façon dont vous êtes habillés, il ne doit pas faire très chaud.
Courage, plus vous montez vers le nord, plus vous vous rapprocher du soleil.
Biz
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Bravo, bravo. Le froid conserve,le grand vent stimule……Mais,vive les quatre quatre….Bisous.
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N’oubliez pas les cartes postales ! 🙂
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